» caractèrePlurielle - comme un chacun. Jules a le sang qui brûle et pas assez de combustible pour faire de ses passions des raisons au bonheur. C'est être broyé par ce que représente le quotidien, par les efforts déployés à s'en sortir et être quelqu'un, à obéir aux mantras new age sur la simplicité d'être soi. Mais la pomme n'aura pas sa peau, à la gosse. Elle a des orages dans l'âme et sortir la tête de l'eau est une vie en soi. Jules n'existe pas - pas pour les milliers d'âmes qui passent chaque jour sur les trottoirs ; ceux qui commandent leurs napolitaines trois fois le mois lui sourit toujours avec la même politesse que l'on réserve aux inconnus. Car Jules ne marque pas et elle sait se complaire dans la discretion de son manque de charisme - ou peu importe de quoi il pourrait bien s'agir.
Pour ceux qui ont de l'espace pour elle, Jules a le rire facile et la main protectrice malgré ses airs de chat mal peigné.
» infos en vracun › être fille d'italienne suggère de répondre à l'honneur de
connaître les pâtes alors Jules n'y déroge pas. Fettucine, gobetti, penne, orecchiette ; la pâte est une religion à plusieurs noms et elle en maîtrise tous les codes
deux › Jules aurait pu être
Julia mais la grossesse avait suggéré l'arrivée d'un garçon qui avait pris toute son importance aux regards des parents et le coeur ne fut pas à changer le prénom si longtemps prononcé
trois › échouer dans ses projets a mis le feu aux poudres. Rêveuse, Jules est devenue acerbe et s'emploie à ne pas être trop désagréable lorsque les évènements ne prennent pas la tournure imaginée
quatre › cultivée ; parce-que la curiosité ne lui fait pas défaut. Jules s'intéresse à tout et
a priori à tout le monde ; s'amuse des sciences et de l'histoire, considère l'apprentissage comme un art en soi et s'éprend de ceux qu'un sujet passionne
cinq › a le bec sucré et la patience de la cuisine ; pourrait prospecter des heures pour arranger un arôme, une consistance, une cuisson. Pourtant aussi chiadés soient ses goûts, la main dans le paquet de céréales est presque quotidien
six › restaurer de son temps libre des meubles qu'on aurait voulu laisser pourrir dans un coin du garage est un passe-temps comme un anxiolytique.
sept › aux restaurants et déploiement d'idées pour rendre des sorties a fortiori romantiques inoubliables, elle préfère la simplicité d'un Star Wars regardé en buvant de la pills allemande et débattre de qui Frodon et Sam tient plus office de héros
huit › neuf › Malgré les cris d'orfraie de sa famille, Jules a refusé de consommer de la viande à partir de ses huit ans - de situation passagère à pérenne, mère et père ont fini par s'adapter malgré l'incompréhension d'accorder autant d'importance à ce qui n'est pas humain.
dix › Passionnée d'histoires d'horreur et de crimes sordides d'hier et d'aujourd'hui, elle se construit une véritable culture de légendes urbaines et de noms que le système carcéral n'oubliera sûrement jamais.